Développeur : Square
Éditeur : Square
Dates de sortie :
Comprenez bien : Parasite Eve a tout pour lui. Il est graphiquement exceptionnel pour la PlayStation. Il a une bande-son totalement novatrice à cette époque, avec un thème reconnaissable entre mille, que vous fredonnerez très, TRÈS longtemps. Mieux : il est doté de cinématiques gargantuesques, visuellement incroyables et parfois très gore, ce qui ne se faisait pour ainsi dire jamais à l’époque sur consoles. Côté personnage principal, il met en avant une femme forte et belle, Aya Brea, qui est également – et surtout, finalement -un policier de premier ordre. Mais ce qui me retourne toujours à chaque fois que j’y rejoue, c’est son exceptionnel scénario, tellement pertinent et intelligent.
Celui-ci expose le sujet des mitochondries, les éléments des cellules qui leur fournissent de l’énergie, et donc qui génèrent la vie. De cet état de fait scientifique loin d’être banal dans un jeu vidéo, le jeu va tisser un incroyable script, réellement digne d’un excellent film d’anticipation. Et comme il se passe à New York et à Noël, c’est le Die Hard des RPG.
Verdict : 19,5/20
Je pourrais mettre 20/20 si je m’écoutais, tant ce jeu fait partie de ma vie de joueur. Il est exceptionnellement bien pensé, et son système de combat à base de sphères d’attaque permettant de cibler divers points dans l’anatomie des ennemis tout en gérant les distances et la précision est absolument génial (il sera d’ailleurs repris deux ans plus tard dans Vagrant Story, autre jeu quasi-parfait de Square). Parasite Eve est l’exemple même du jeu polissé à l’extrême, pensé dans ses moindres détails. Il va sans dire que je ne vous parlerai plus si vous n’y jouez pas très vite. Rien que d’en parler, je frissonne… Et j’y retourne !
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